D'un soupir presque désespéré, Brahms nous transporte dans un univers personnel et profond, au point d'équilibre parfait entre une joie exubérante et une parfaite maîtrise d'un art complexe. Loin de l'ombre de ses prédécesseurs, la toute dernière de ses symphonies, sous la baguette de Yannick Nézet-Séguin, présente toute la profondeur de ce classique parmi les romantiques.
Des mélodies folkloriques d'inspiration tchèque dans un écrin savamment ficelé par Dvořák, voilà ce qui anime la Sérénade pour vents au programme. De la pompe légèrement ironique du mouvement de marche, le compositeur nous transporte avec émotion dans les rythmes de danse aux saveurs de Bohême, nous inspire par son mouvement lent, puis nous interdit de bouder notre plaisir avec une polka exubérante.