Après avoir dirigé La nuit transfigurée et Pelléas et Mélisande en avril dernier, Rafael Payare poursuit son exploration des œuvres de Schoenberg en ouvrant la saison 2024-2025 avec un monument du répertoire postromantique, les Gurre-Lieder. Cette grandiose fresque musicale, qui narre les amours tragiques du roi Waldemar au château de Gurre, se déroule sur un fond de jalousie, de mort et de malédiction; elle atteint son apogée lors de l’éclatant chœur final, annonciateur d’un lever de soleil salvateur. Schoenberg démontre une connaissance approfondie de la nature humaine, et sa musique souligne avec justesse et sensibilité la psychologie des personnages. L’effectif vocal et instrumental, bien que colossal, est traité avec finesse et poésie. Bouleversants, surprenants, les Gurre-Lieder dévoilent une facette de la personnalité de Schoenberg à découvrir absolument.
Payare dirige les Gurre-Lieder de Schoenberg
- Chef d’orchestre Rafael Payare
- Artistes Dorothea Röschmann (soprano - Tove), Clay Hilley (ténor - Waldemar), Karen Cargill (alto - Colombe), Stephan Rügamer (ténor - Klaus, le fou), Thomas E. Bauer (baryton - paysan), Ben Heppner (Sprechstimme - récitant), Mani Soleymanlou (présentateur)
- Chœur de l’OSM Andrew Megill (chef de chœur)
Vous aimerez aussi
-
Musique classique
Handel, Dixit Dominus
3 mai 20261 représentationMaison symphoniqueUn rendez-vous avec le sublime Dixit Dominus de Handel dont la virtuosité vocale et la puissance de l’expression musicale en font l’une des plus grandes réussites chorales du compositeur.
-
Musique classique
Le Requiem de Mozart
28 mars 20261 représentationMaison symphoniqueEn compagnie de quatre solistes chevronnés, Bernard Labadie partage à nouveau sa vision approfondie de ce chef d’œuvre légendaire.
-
Musique classique
Grand concert d’ouverture
10 octobre 20251 représentationMaison symphoniqueLa soprano Elisabeth St-Gelais et le violoncelliste Cameron Crozman, dont les carrières sont en pleine effervescence, se joignent pour la première fois à Jonathan Cohen pour un grand concert marqué par l’ouverture à la française, un genre que l’on doit à Lully et que Bach a porté à son apogée.