Sortilèges symphoniques

Les violons s’agitent comme le vent qui souffle par une nuit mauvaise, les cuivres transpercent l’orchestre comme les éclairs traversent le ciel, les violoncelles et contrebasses tremblent, semant la panique… Certaines œuvres créent en quelques mesures une atmosphère propice à cette période de l’année où la peur et la mort sont célébrées plutôt que craintes. Sous la direction de Naomi Woo, la diabolique Valse de Méphisto de Liszt, l’angoissante Nuit sur le mont Chauve de Moussorgski, l’envoûtant « Ballet des sorcières » du Macbeth de Verdi et l’épique Andromède d’Augusta Holmès nous racontent des histoires et des légendes éternelles.

Le Concerto pour violoncelle n^o 1 de Chostakovitch, avec ses passages tantôt macabres, tantôt ironiques, s’insère parfaitement dans l’ambiance de ce programme. Avec l’interprétation du violoncelliste de renom Maximilian Hornung, de retour à l’OM après ses débuts remarquables en 2019, les émotions fortes seront au rendez-vous!